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26/11/2019

Qui a peur de l’urologue ?

En ce soi-disant mois de movembre, la moustache se retrouve dans le point de mire de notre commune. Movembre est un amalgame des mots moustache et novembre. L’action nous arrive depuis l’Australie et son arrière-fond est des plus sérieux. Son but est de rendre attentif à la santé des hommes, en particulier aux cancers de la prostate et des testicules, ainsi qu’à la santé mentale et à la prévention des suicides. Suivez la Commune de Sanem sur Facebook pour plus d’informations sur cette thématique.
 

 
Tout comme le cancer des seins est le cancer le plus fréquent chez la femme, le cancer de la prostate est de loin le cancer le plus répandu chez l’homme. Chaque année, près de 400 nouveaux cas sont détectés au Luxembourg, et environ 50 hommes en meurent. Deux tiers de ceux-ci sont âgés de plus de 80 ans, ce qui ne signifie en aucun cas qu’un homme jeune ne doive pas s’en soucier.

Le Docteur Patrick Krombach, urologue, explique : « Pour celui que nous voulons guérir afin qu’il n’ait plus de problème toute sa vie durant, il est important que nous détections le cancer de la prostate très tôt. D’un point de vue épidémiologique, il est beaucoup plus important de se rendre chez un urologue entre 50 et 70 ans, plutôt que la septantaine dépassée. »

Dans des cas très rares, lorsqu’il s’agit d’un cancer de la prostate génétique qui peut s’avérer très agressif, il est conseillé d’en parler même avant à son médecin-généraliste ou à un urologue.
 

 
« Il suffit que le cancer de la prostate soit détecté suffisamment tôt pour que la personne ne doive pas perdre trop de sa qualité de vie par après. Cela aura donc valu le coup », explique le docteur.

En plus, l’examen médical est loin d’être aussi désagréable qu’on pourrait l’imaginer. Normalement, les hommes autour de 50 ans sont dirigés par leur médecin généraliste vers un urologue, pour un premier contrôle. En consultant l’internet ou l’annuaire téléphonique, vous trouverez un médecin à proximité qui pourra vous renseigner. Avant le rendez-vous, une analyse de sang est effectuée pour tester le taux de PSA. PSA est l’acronyme de Prostate Specific Antigen, une protéine produite dans les cellules de la prostate.

Le Docteur Krombach continue ses explications : « Lors du premier examen, un entretien sert à discuter les résultats du test de PSA et des symptômes éventuels. Suit alors un examen clinique constitué d’un toucher de la prostate et d’un ultrason du ventre. En cas d’un soupçon réel, un ultrason de la prostate à travers la paroi rectale est également effectué, puisqu’on y voit les organes particulièrement bien ».

Il est évident qu’il y a des choses plus agréables qu’un examen chez un urologue, mais le seul qui devrait avoir peur d’un tel rendez-vous est le cancer de la prostate lui-même.
 

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